Rio Salado en Algérie : nos racines
Le nom BOUR est d’origine lorraine. Christophe BOUR, notre ancêtre, quitta très jeune son village natal de Lening en Moselle pour s’engager dans l’armée et rejoindre l’Algérie en 1846. Après 10 ans d’armée il obtint une concession de terre à Tlemcen. Son petit-fils Paul vint s’installer à Rio-Salado, commune viticole par excellence, où il épouse Mathilde ROSELLO, issue d’une famille de vignerons d’origine Espagnole. Henri BOUR, leurs fils, épousa Odette ORSERO d’origine italienne et Provençale dont la famille était aussi dans le vin. Toutes les racines de la famille BOUR baignent donc dans le vin.
L’arrivée dans la Drôme
Vignerons depuis plusieurs générations, la famille BOUR regagna la France après l’indépendance de l’Algérie et s’installa en Drôme Provençale. Désireux de poursuivre leur métier, ils font l’acquisition en 1964 à Roussas du Domaine de Grangeneuve composé alors de bois de chênes et de quelques hectares de céréales. Henri BOUR père avait porté son choix sur un terroir de grande qualité. Pendant de longues années ce furent « les grands travaux » à Grangeneuve : déboisement, défoncements, labours, nettoyage des terres en profondeur, plantations, … Enfin, le but, la plantation des vignes…mais il fallut encore attendre trois ans pour avoir une première récolte et encore davantage pour avoir des raisins avec un potentiel de qualité.
Odette et Henri BOUR
Ce n’est qu’en 1974 qu’Odette et Henri BOUR construisirent leur cave de vinification. Au début, leur intention était de vendre leur vin au négoce mais pour mieux apprécier les fruits de leurs efforts, ils commencèrent parallèlement la vente de leur vin en bouteille. L’accueil fut tel qu’ils décidèrent très vite d’orienter leur développement dans cet axe. Durant des années la famille BOUR multiplia ses efforts sur le plan commercial via des salons en France et à l’étranger, activités au caveau, démarchage de cavistes et de restaurateurs.
En 1980 Henri père disparaît et c’est Odette alors âgée de 72 ans, son épouse, qui poursuivra avec passion, l’œuvre commencée avec son époux, avec l’aide de ses trois filles. Avec talent et opiniâtreté elle développera Grangeneuve jusqu’en 1998 où Henri, leur fils, arrivera au domaine pour en reprendre les rênes.
Henri BOUR (fils) : la reconnaissance
Après une longue carrière dans le premier groupe français de vins et spiritueux, Henri Bour reprend les rênes du domaine à partir de 1998, tenant ainsi la promesse faite à ses parents. Une nouvelle pierre était alors apportée à l’édifice avec le développement de l’élevage des rouges en fûts de chêne, la plantation des cépages blancs et la mise en place d’une gamme complète de vins y compris en Côtes du Rhône. La recherche de la qualité était plus que jamais la priorité absolue. La notoriété du Domaine et la reconnaissance de la qualité des vins de Grangeneuve allaient progressivement s’amplifier grâce à une stratégie assumée et poursuivie en toutes circonstances. C’est maintenant le tour de la troisième génération puisque Nathalie fille aînée d’Henri est venue rejoindre le Domaine à la fin des années 2000 pour prendre la relève.
Nathalie BOUR : la relève
Entourée de sa famille, Nathalie est arrivée au Domaine pour poursuivre l’aventure familiale devenant ainsi la troisième génération des Domaines BOUR. Avec un bagage dans l’industrie du luxe, l’export et le marketing. Elle insuffle depuis, un développement de la gamme, tant dans sa présentation que dans sa dynamique. Les connaissances organoleptiques étant déjà acquises dans le monde du parfum, la cuisine faisant partie de sa culture familiale, les ingrédients étaient déjà réunis.
Ses filles, Emma et Paola, sont déjà aujourd’hui un soutien dans l’effervescence de la vie du Domaine.